1. |
Kpio
03:33
|
|||
Kpio
Monsieur nous voudrions
vous parler de votre frère
Il nous parle de démons
et d’hallucinations
On le pense schizophrène
et devrait être en prison.
De quoi me parlez-vous,
mon frangin un zinzin ?
C’est vous qui êtes fous,
des malades et des tordus.
De quoi me parlez-vous,
mon frangin un zinzin ?
C’est vous qui êtes fous,
des malades des déglingos !
Le cul sur un vieux BM
Ou dans celui d’une toulousaine
Elles n’avaient pas senti,
le terrible traquenard
Mais c’est bien après lui
qu’elles en avaient
OUUUUUUUUUU AAAAAAAAAAAA
son merveilleux braquemar !
Alors mes amis,
ceux qui se disaient ses frères
Un peu de courage,
c’est pas le Gévaudan.
Et si ce soir je hurle
à m’en faire péter la rate
C’est bien grâce à lui,
mon vrai frère de sang.
Rappelez-vous de ces concerts
sous les ponts de la Garonne,
De ces estaminets ou dansaient les filles de joies.
On braillait jusqu’au matin,
souvent de bar en bar
Pour quelques punks à chien,
Des fois que les clébards,
Des Ramblas de Barcelone
Au cartel de Bogota
Des geôles de krakov
Ou au fond des troxons
Six cordes au banjo,
C’était bien nous les plus barjots.
Sous sa peau brodée
Surtout plein de coutures
Pour certains un cœur de pierre
Mais c’est sur plein de blessures
Il n’avait déjà plus de lumière
Vous lui avez cousu les paupières.
Monsieur, ne me parlez plus de mon frère
C’est vous les démons
qui êtes sous cachetons.
Sa différence nous effraye
Notre ignorance lui ronge le cerveau
Et si ce soir je hurle
à m’en faire péter la rate
C’est bien grâce à Toi,
mon frère, mon frère.
(KFran – ELQH)
|
||||
2. |
Hauts les murs
03:42
|
|||
Hauts les murs
Y’a longtemps qu’on entend parler
D’avis de tempête sur les prisons,
La France x fois sanctionnée,
Pour ses conditions de détention.
Ils ont scellé des grilles neuves,
Coulé du béton dans les plaines,
Peint les murs de couleurs joyeuses,
Ça déborde, nos geôles sont pleines.
Dans des cellules trop exigües,
On y entasse à tour de bras,
Des caïds, et des gars perdus,
Sur de bien sales matelas.
Dans une hygiène déplorable,
Des chiottes à peine cloisonnées,
Au fond de mitards exécrables,
Combien rêvent de s’arracher !
ITXOITEN !!!!LIBERAZIOARI !!!
Les fouilles à corps d’une autre époque,
Humiliations journalières,
Pour broyer ce qui reste de l’homme,
Y’a le quartier disciplinaire.
On les met les uns sur les autres,
En s’étonnant des conséquences,
Quand y a plus d’rêves, reste des draps,
Et au bout un corps qui balance.
ITXOITEN !!!LIBERAZIOARI !!
La république peut avoir honte,
Mais elle s’en fout, nous le savons.
On voudrait des prisons sans peine,
Ou faire nos peines sans prison.
Pour un bout de shit, ou un feu rouge,
Dans une cour faire les 100 pas,
La France se coupe des politiques,
De leurs magouilles qu’on ne punit pas.
ITXOITEN……..
J’voudrais plus avoir à compter
Les morts dans les prisons de France.
Démontez toutes ces forteresses,
Berceaux connus de la violence.
Quand l’horizon est à deux mètres,
Où que se portent les regards,
Ils échouent dans le salpêtre,
Haut les murs, et de toutes parts !!
(P’tit Cul - ELQH)
|
||||
3. |
Torock n Roll
03:00
|
|||
Torock’n’roll
Una mañana de lluvia, tan sucia y tan fría
Te fuiste amigo mío.
El recuerdo de este día
Es una infinita pena.
Una tarde de toros, un par de copas
Tapas y rockn’roll
Hasta siempre un sentimiento fidel
Y una cancíon a l’amigo Miguel .
Una tarde de toros y a la noche
Torockn’roll !!!
(Patxi - ELQH)
|
||||
4. |
RMIska
04:30
|
|||
RMIska
A quien le toca de matar la Tuka de Maria,
Si que la tiene que fumar.
A quien le toca de tomar su vaso de vino,
Ya lo tiene que vaciar.
Así va RMIska
(RMI- ELQH)
|
||||
5. |
Les amis mots
03:08
|
|||
Les amis mots
C’est jamais mal d’aimer les mots
Sauf les mots laids souvent trop gros ...
Un pote au moral à zéro ?
Un ami mal ? Des amis mots !
Il y en a pour tous les goûts
Des motivants, des mots tabous
De petits mots mis bout à bout
À demi-mots font les mots doux.
Des mots de sumo, fortissimo,
Des mots d’amis, de frères jumeaux,
Des mots de mère à son marmot,
Des mots d’amour … buenissimo !
Les mots de tête du penseur,
Les mots de gorge du râleur,
Des mots de ventre à maugréer et
Des mots dedans à marmonner !
Des mots de la rue Rue de la Morue
où les mollusques ont des mots crus,
des mots d’ivrognes aux mojitos
des mots brillants, … Des dynamos !
Les mots «sad» sont de tristes mots,
Les mots d’adieux de maudits mots,
Les mots du roi sont monarchiques
Les mots du peuple …. démocratiques.
C’est jamais mal d’aimer les mots
Sauf les mots laids souvent trop gros... (comme celui là ) !
Un pote au moral à zéro ?
Un ami mal ? Des amis mots !
(Patxi- ELQH)
|
||||
6. |
Le discours
03:35
|
|||
Le discours
Il existe un discours,
qui en dit long sur son auteur,
Juste tiède un peu mou,
convenu et sans hauteur.
Ce discours court court dans nos rues,
Leçon aprise des journaux,
Piquette étiquetée grand cru,
Anesthésiant nos idéaux.
Il nivelle, assoupit,
il tempère, il sourit,
Il est modeste, il met des gants,
Ne fâche personne évidemment.
Le radical il le récuse,
Et lui préfère l’unisson.
Il cherche et trouve des excuses,
Ou bien invoque le pardon.
Il s’accoude aux comptoirs,
Ouais des plus humbles, aux plus chics,
Il est bien vu partout,
Il est tellement, tellement sympathique.
Ce discours lisse et lisse encore
Ne prend pas de risque ou pas trop fort,
Il se veut sage aux yeux des gens,
N’a du courage qu’en bêlant.
Un propos bien léché, délicat et protecteur,
Qui ne s’emporte pas, non surtout pas,
Non qu’elle erreur !
Discours soi-disant raisonnable,
d’un cul posé entre deux chaises
Le souffle écœurant d’un pet mou
Prrrrt ahh ... vec son soupir d’aise.
C’est le discours du bien pensant
Qui ne veut pas froisser son monde,
Y a trop longtemps que je l’entends,
Je sens que ma nausée abonde.
Il nivelle, assouplit,
il tempère, il sourit
Il est modeste, il met des gants,
Ne fâche personne évidemment.
Ce discours lisse et lisse encore
Ne prend pas de risque ou pas trop fort.
Il se veut sage aux yeux des gens,
N’a du courage qu’en bêlant.
(Patxi- ELQH)
|
||||
7. |
La Tapioche
01:14
|
|||
8. |
La mèche
03:10
|
|||
La mèche
Une entrée en matière
Plutôt tranquille en vérité,
Banjo hirsute, tête en l’air
Et un gaucho chalossais.
D’abord le velours sonne,
Coulisse, sensuel.
Epicurien trombone, d’or,
De terre et de miel.
Alors entre la basse,
Plus grand qu’il ne paraît,
Il est taillé dans la masse
D’un cœur de chêne béarnais.
Enfin les peaux se tendent,
Prêtes à être tannées,
Deux bois verts s’y entendent
À les faire chanter.
La guitare a mué,
C’est les cordes qui causent
Là, le cadre est posé,
Et l’uzine à gaz explose.
Y’a un truc qui dis-sonne,
Y’a du poil à gratter,
Du rockn’roll en somme,
La relance incarnée.
Allez viens là mon camarade, viens, Mon frère de combat,
Circonflexes aux arcades, viens,
Nous piquer au foie.
La mèche est allumée,
Il n’y a qu’à souffler dessus,
En pyromanes assumés,
L’air brûlant de nos rues.
Le baryton expire
Ses pompes incendiaires
L’accordéon s’inspire
Des nappes de l’enfer.
La mèche est consumée
Jusqu’au sourire à Yaya
Les alarmes envoyées
En mode « alerta guerilla ».
Le moteur, c’est l’envie
De jouir du temps qui passe.
Producteurs d’énergie,
ELQH est dans la place.
(Patxi- ELQH)
|
||||
9. |
Plasticos
02:53
|
|||
Plasticos
I saw a woman, beyond my see line
Confusion in my brain,
Warnings of desire.
Gimme a light.
I met this woman
crossing on sealine
She was swingging in my heat
And tripping in my mind.
Give me a light.
(Patxi- ELQH)
|
||||
10. |
Le sommeil
04:00
|
|||
Le sommeil
Moi je ne rêve que de dormir
Mais il ne vient jamais me tendre
De son sable, le marchand... Je le hais.
Qu’il aille donc se faire pendre !
Lune ironique écoutes-moi
Sourire éclaboussant le ciel
Quand je rumine à en crever... crois-moi,
Mille poches de fiel.
Le jour va poindre, neuf de foule
Je ne m’y loverai que mieux
Avec ma gueule qui s’écroule
Et de l’hirsute plein les yeux.
Elle passera comme les autres,
Journée de veille, de flottement.
L’apesanteur du cosmonaute...
Et loin de tout terriblement !
Le manque de sommeil me nuit,
Paré aux longs cours sans soleil,
Ténébreux et aguerri.
Le manque de sommeil me nuit,
Compter les tours de réveil,
Voyage au bout de l’ennui.
En la mineur elle m’inonde,
Elle me déborde de mon lit.
Une balade vagabonde
Sur la rivière insomnie...
Un soir viendra je tomberai
Comme un soldat au champ de tir,
Dans le spasme épuisé
D’un ultime soupir
Et enfin m’endormir.
Le manque de sommeil me nuit,
Paré aux longs cours sans soleil,
Ténébreux et aguerri.
Le manque de sommeil me nuit
J’en ai compté des tours de réveil
Voyage au bout de l’ennui.
(Patxi- ELQH)
|
||||
11. |
La folie
03:40
|
|||
La folie
D’un pas paisible il avance,
Les armes aux poings et le sang froid,
Ce jour est sa dernière danse,
Valse macabre de l’effroi.
Enfouraillé tel un guerrier
qui seul s’en va brûler le monde,
Sa haine au grand jour exulter,
Ultime virée vagabonde.
Alors, peu importe les cibles
L’âge, la religion, la couleur,
issue fatale prévisible,
De corps sanglants et de terreur.
Seules ses convictions le guident,
Tant qu’il est debout il sévit,
Et si son regard semble vide
C‘est pour mieux tromper l’ennemi !
Le passage à l’acte est son œuvre.
Son plan est des plus que précis,
C’est la gâchette capricieuse,
Qui fait le vide autour de lui,
qui vise celui qui s’enfuit.
Y’aura toujours, toujours un autre dingue.
L’ignorant fait parler la poudre,
Sa rage en boulet de canon,
Passage éclair comme la foudre,
En moi surgissent les frissons.
Ses balles ricochent dans mes rêves,
Puis au réveil abasourdi,
L’image vient fixer la preuve,
Fantasme de mort assouvi,
la fleur au bout de son fusil !
Y’aura toujours un autre dingue,
Au nom d’un dieu, ou d’un drapeau,
Y’aura toujours
une autre main au bout d’un flingue,
haine ou folie sous le chapeau.
Compassion internationale,
Pour 2 jours, ou pour 1 nuit,
Article fade d’un journal,
Soudain qui vient briser l’ennui.
On évoquera le destin,
Mission divine, ou bien folie,
Et le sang versé par ses mains,
Crée des émules indécis. Bis.
Y’aura toujours un autre dingue,
Au nom d’un dieu, ou d’un drapeau.
Y’aura toujours une autre main
Au bout d’un flingue,
Haine ou folie sous le chapeau.
“Est-ce l’aliénation de mes fureurs
Ou le délire de vos démences ?
Est-ce la phobie démesurée de vos peurs,
Ou alors un déséquilibre de mon inconscience ?
Est-ce ma paranoïa absurde et perverse Qui affronte vos subconscients de bêtise,
Ou juste la déraison de votre idiotie
Face à mon extravagante... Frénésie ?”
Y’aura toujours un autre dingue,
Au nom d’un dieu, ou d’un drapeau.
Y’aura toujours une autre main
Au bout d’un flingue,
pour loger à ces barges
une balle dans le cerveau.
(P’tit Cul ELQH)
|
||||
12. |
Kevin
05:06
|
|||
Kevin
Kevin est ouvrier,
beau et célibataire,
Un regard vert profond,
Des dents blanches, il est fier.
Chaque muscle à sa place,
Tatouages en avant,
Il veut booster sa life,
Devenir important.
C’est une grande idée,
Qu’il a eu cette nuit,
Sa tronche à la télé,
Être star c’est pour lui.
La valise est bouclée,
Claquettes et string de bain,
Sourire bien brossé,
L’avion décolle demain.
Je serai la star de l’île
de la médiocrité.
Ses pieds frôlent le sable,
Que déjà il s’enhardit,
En petit chef installe
Sa bande d’abrutis,
Le champagne coule à flot,
Les conneries aussi,
Cette saison y’a personne
De plus vulgaire que lui.
Au bout de 3 semaines,
Le public a tranché,
2 millions d’ SMS,
Pour enfin le virer !
Il est presque content,
Pense à sa nouvelle vie,
Où très vite il fera,
La couv de Voici !
De retour il enchaîne
Les émissions télé,
Il court, il se déchaîne,
Pour pas se faire oublier,
Il hésite quand même,
Musique ou cinéma ?
Au pire l’année prochaine,
Il fera Koh Lanta !
Bis.
Mais comme ses camarades,
Finira dans l’oubli,
Valium et Témesta
Seront les meilleurs amis.
Puis chez Mireille Dumas,
Viendra nous raconter,
Il a frôlé le drame,
Il a failli se suicider !!!
Pourtant t’étais la star
de l’île de la médiocrité !
C’que t’as toujours été.
(P’tit Cul ELQH)
|
||||
13. |
Adèle
00:07
|
|||
14. |
Le résistant
03:56
|
|||
Le résistant
C’est l’histoire d’un petit homme
Bien plus haut que trois pommes
Une vie sans arôme
Et préfère boire du rhum ...
Toujours ce petit homme
En quête de rébellion
Peut rugir comme un lion
Sans trop péter les plombs.
J’dirais qu’il voit tout, entend tout
C’qui s’passe autour de nous
J’dirai même entre-nous
Qu’il analyse beaucoup.
Y’en a qui font les lois
Qui font n’importe quoi
Oui un gars comme ça,
Il dit quand ça va pas …
- 2 N + 2 P à tue-tête il chantait
Oh les gars, les gars, les gars,
Venez m’aider !
- 2 N + 2 P à tue-tête il chantait
Seul contre tous j’continuerai …
Le nez en fer forgé,
Plutôt pas mal de biais,
Il sent la vérité
Ce lascar est entier.
Les jambes bien arquées
Toujours prêtes à centrer
C’est bien avant gauche
Qu’on le vit jouer.
Il en a fait des tours de planète
Malgré toutes les tempêtes,
En avion, en claquettes,
Pour se vider … la tête !
Aujourd’hui te voilà
Ma gueule, papa
À 40 ans, mon gars,
Cette chanson est pour toi…
- 2 N + 2 P à tue-tête il chantait
Oh les gars, oh les gars,
Venez m’aider !
- 2 N + 2 P à tue-tête il chantait
Seul contre tous j’continuerai …
(La Role - ELQH)
|
||||
15. |
La peine du pauvre
00:56
|
|||
16. |
Estoy volviendo me loco
04:41
|
|||
Estoy volviendo me loco
Como el sol de los caraibes
Que te pega la paliza
Como un baso de ginebra
Que te rompe la cabeza
Porque me aplasta esta cosa
Que no me gusta estar muy mal
Que pasa con este producto
Estoy volviendo me loco
Siempre quise , irme por ahi
Siempre quise, irme con ella
Siempre quise , irme por ahi
Estoy volviendo me loco
Estoy volviendo me loco
Yo la vi una mañana
Y se iba a trabajar
Estaba sola y penosa
Pero que guapa era esta chica
Porque no quiere estar conmigo
Yo no la podre olvidar
Esta siempre en mi cabeza
Porque me toca a mi
Siempre quise , irme por ahi
Siempre quise, irme con ella
Siempre quise , irme por ahi
Estoy volviendo me loco
Estoy volviendo me loco
Como el sol de los caraibes
Que te pega la paliza
Como un baso de ginebra
Que te rompe la cabeza
Porque no quiere estar conmigo
Yo no la podre olvidar
Esta siempre en mi cabeza
Porque me toca a mi
Siempre quise, irme por ahi
Siempre quise, irme con ella
Siempre quise, irme por ahi
Estoy volviendo me loco
Estoy volviendo me loco
Estoy volviendo me loco
(J. Michel Mesplède - Timides)
|
Es Lo Que Hay Paris, France
Cela fait près de quinze ans qu’ils écument les scènes landaises mais aussi nationales, à commettre leurs « attentats musicaux ». rien ne semble arrêter les complices du groupe... Es Lo Que Hay, c’est avant tout «un concept». Le groupe se la joue simple profitant avant tout du plaisir de faire de la musique entre amis. ... more
Streaming and Download help
If you like Es Lo Que Hay, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp